Mais c’est qui celui-là ?

Publié le par the idiot

De qui ? Phil Lynott ?

 

Phil Lynott


Récits d’un voyage dans les méandres de la culture

 

Bon, j’ai un mémoire de stage de 50 pages à rédiger pour dans un mois, mais pour tout vous dire, ça me fait chier la bite. Je préfère largement vous parler futilement ici de culture et de conneries en tous genres. Un mémoire ça se torche à la dernière minute, en mode Jack Kerouac, le cerveau infusé de Benzedrine et d’alcool, alors que le partage ça n’attend pas ! Ça vous fait plaisir ? Allez, pas la peine de le nier mes petits lecteurs. Aujourd’hui, au programme, j’ai décidé de vous parler de quelques potes qui font dans la bédé et de vous encourager à visiter leurs sites. Je vous sais friands de ce genre de choses. Mais avant toute chose, pour ceux qui ne le savent pas, Phil Lynott était le bassiste et chanteur du groupe de rock irlandais (si, si) Think Lizzy. Et si vous n’en avez jamais entendu, c’est le moment ou jamais d’écouter leur tube The Boys Are Back in Town. Au moins comme ça vous mourrez un peu moins cons.

CacasuperpuantLe premier site s’appelle cacasuperpuant ! et je vous garantie qu’il décoiffe les poils de nez. Vous y trouverez aussi bien du dessin, genre fait au milieu d’un concert entre deux sets et avec quelques pintes dans chaque bras, que de la bédé plus ou moins ambitieuse selon l’humeur du dégénéré qui leur sert d’auteur (qu’est-ce qu’il y a ? tu vas porter plainte pour diffamation ?). Je vous aiguillonne sur quelques uns de mes coups de cœur et si ça ne vous plait pas, n’hésitez pas à laisser des messages d’insultes. Ça lui fera toujours plaisir. T’as raté ta vie quand… est une bonne entrée en matière, puis pour corser un peu les choses, faites vous plaisir en suivant les aventures de ce pauvre déchet qu’est Mr. Epervier. Pour finir, vous pourrez admirer mes talents de coloriste sur la bédé en cours qui s’appelle Pénix le gaulois. Oui, je suis l’auteur de certaines blagues, et je n’en suis pas peu fier. Oh puis merde, je ne pouvais pas omettre le classique Jordan le monstre des toilettes. Tout en subtilité !

Nadan

Un autre site, celui de Nadan, est d’un tout autre ordre. Beaucoup plus dans la finesse, vous y trouverez des histoires plus longues (mais toutes aussi glauques). Alternant la simplicité avec des dessins parfois hyper détaillés, le style de Nadan est au final assez insaisissable. Comparez La Routine, conte cruel de l’aliénation dans la société moderne, avec Le Chemin tracé, histoire simpliste farcie d’humour noire, et, bien qu’on y ressente le même désenchantement, l’on se retrouve face à deux tons très différents. Si vous parcourez le site vous y trouverez aussi des bédés en cours (depuis un certain temps d’ailleurs, ahem !) et des tableaux de l’intéressé (comme celui ci-dessus).

Blacksad 2Après ce bref clin d’œil bien mérité, il me reste à vous parler d’une autre œuvre, éditée celle-là, et dispo dans tout rayon bédé digne de ce nom. Il s’agit de l’excellent Blacksad scénarisé par Juan Diaz Canales et illustré par le très talentueux Juanjo Guardino. Ouvrez le premier tome (Quelque part entre les ombres) au hasard, peu importe sur quelle double page vous allez tomber, le résultat sera le même. Les illustrations sont splendides, passant d’une sombre ambiance de polar noir avec des éclairages à la Stanley Cortez à une effusion de couleurs. Le trait de Guardino capte mouvements et expressions à merveille, réussissant le difficile pari d’humaniser les bestioles qui peuplent les cases de la bédé. Seul bémol, les tomes deux et trois sont légèrement (et je précise bien, légèrement merde !) décevants par rapport au premier, mais celui-ci était tellement réussi qu’il pouvait difficilement en être autrement.

AqualungMusicalement, je me suis fait plaisir ces derniers temps en réécoutant un album acheté lors de ma jeunesse (qu’elle paraît loin, celle-là, des fois). A l’époque, je m’étais procuré Aqualung en pensant m’acheter un bon album de hard rock patenté comme seuls savent les faire les anglais hirsutes. J’avais donc été déçu, bien que les membres de Jethro Tull étaient dans l’ensemble assez enclins à porter la moustache. Ben depuis deux ou trois mois, ce disque tourne en boucle chez moi et, maintenant que je me suis aguerri aux douceurs du folk, je l’apprécie pleinement. Aussi proche du folk anglais que de Black Sabbath qu’on peut l’être sans se déchirer le scrotum, l’album pullule de titres intéressants avec une mention spéciale pour Locomotive Breath qui montre l’impressionnant spectre des influences du groupe. J’ai donc tendu l’oreille à quelques autres albums de Jethro Tull, et notamment aux deux les plus proches d’Aqualung que sont Thick as a Brick et A Passion Play. Le premier est tout à fait dans la même veine, bien qu’épousant une forme un peu différente puisqu’il s’agit d’une parodie de concept album, comprenant deux pistes de vingt minutes. J’ai eu plus de mal avec A Passion Play, me demandant même parfois si on ne se foutait pas un peu de ma gueule des fois, surtout quand tous les animaux de la forêt aident je ne sais plus quel autre animal à chercher ses lunettes. Bref.

Pitch BlackComment mieux terminer cet épisode qu’avec une bonne dose de testostérone ? C’est devenu assez difficile à trouver par les temps qui courent, et on ne me fera pas croire que John Favreau puisse me servir de dealer avec son Iron Man 2, alors je me suis repenché (une binouse à la main, bien entendu) sur cette petite perle de l’an 2000 qui se prénomme Pitch Black. Outre le fait d’avoir propulsé ce bon vieux Vin Diesel sur l’avant de la scène, le film réussit avec une grande économie de moyens à instaurer une ambiance angoissante et à faire d’emblée de son personnage principal, l’énigmatique Riddick, un mythe. Employant quelques filtres, des déformations optiques et une surexposition quasi permanente, Twohy transforme un désert en paysage extraterrestre. Les quelques effets numériques sont plutôt réussis mais le réalisateur ne se repose pas dessus, préférant une mise en scène sobre et efficace qui lui réussit beaucoup mieux que la grandiloquence des Chroniques de Riddick. Un film à ranger avec Ghosts of Mars et Starship Troopers parmi les soubresauts d’un genre à l’agonie.

Dans le prochain épisode, tel Pierre Perret, je vous dirait tout, tout, tout sur le zizi (ceci n’est qu’une connerie en guise de conclusion alors ne vous emmerdez pas à poursuivre la lecture) alors en attendant, fendez vous bien la poire les amis.

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A
<br /> Je suis extrèmement déçue, normalement notre petit flutiste poilu des Jethro devrait faire partie de ton univers musicale depuis ta naissance ! En tout cas, moi j'ai grandi avec et la plupart de<br /> ses live où il part en impro totale m'ont procurés mes premiers orgasmes auditifs.<br /> Sinon, Pitch Black restera toujours Pitch Black quoi. Quoiqu'en disent les sceptiques.<br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> J'attends que tu me les fasse écouter ces lives! A la prochaine beuverie chez Julien tu sais ce qu'il te reste à faire. Comme ça, en même temps on pétera les couilles à toiut le monde en<br /> refaisant leur éducation...<br /> <br /> <br /> <br />