La Route
The Road
(2009)
John Hillcoat
Viggo Mortensen, Kodi Smit-McPhee, Robert Duvall
(2009)
John Hillcoat
Viggo Mortensen, Kodi Smit-McPhee, Robert Duvall
Dans un paysage post apocalyptique, un homme et son fils avancent sur la route, marchant en direction du sud et de la mer. Ils espèrent y trouver d'autres survivants, des gens comme eux, réfugiés d'une civilisation disparue il y a de cela des années. Ils cherchent de quoi se nourrir et se cachent des groupes rencontrés sur leur chemin, effrayés par les pratiques cannibales apparues avec le manque de nourriture.
Réalisé de main de maître par un John Hillcoat que l'on commence peu à peu découvrir en France, le film ne parvient pourtant jamais à atteindre mes espérances. Pourtant les acteurs sont hors pair, Viggo Mortensen livre ici la meilleure performance de sa carrière et d'excellents acteurs tels Robert Duvall ou Guy Pearce le soutiennent dans les rôles secondaires. Les images sont superbes et désespérantes, d'un réalisme qui rend la prémonition saisissante.
Mais le film, comme le livre avant lui, ne fait qu'effleurer d'importantes thématiques qui auraient mérité à mon sens un traitement plus approfondi. Oui, le film questionne la rationalité de nos émotions et de notre instinct de survie, mais jamais l'introspection des personnages n'est poussée jusqu'au paroxysme. Le désir de mort du fils et la perte de repères du père n'apparaissent qu'en filigrane, laissant l'impression d'un film qui a été quelque peu écourté selon le bon vouloir des producteurs. Un film en forme de coup de poing qui tombe court, certes beau, mais à mille lieux du magnifique The Proposition.
Réalisé de main de maître par un John Hillcoat que l'on commence peu à peu découvrir en France, le film ne parvient pourtant jamais à atteindre mes espérances. Pourtant les acteurs sont hors pair, Viggo Mortensen livre ici la meilleure performance de sa carrière et d'excellents acteurs tels Robert Duvall ou Guy Pearce le soutiennent dans les rôles secondaires. Les images sont superbes et désespérantes, d'un réalisme qui rend la prémonition saisissante.
Mais le film, comme le livre avant lui, ne fait qu'effleurer d'importantes thématiques qui auraient mérité à mon sens un traitement plus approfondi. Oui, le film questionne la rationalité de nos émotions et de notre instinct de survie, mais jamais l'introspection des personnages n'est poussée jusqu'au paroxysme. Le désir de mort du fils et la perte de repères du père n'apparaissent qu'en filigrane, laissant l'impression d'un film qui a été quelque peu écourté selon le bon vouloir des producteurs. Un film en forme de coup de poing qui tombe court, certes beau, mais à mille lieux du magnifique The Proposition.