Police contre syndicat du crime
Kenkei tai soshiki boryoko
(1975)
Kinji Fukasaku
Bunta Sugawara, Hiroki Matsukata, Tatsuo Umemiya
(1975)
Kinji Fukasaku
Bunta Sugawara, Hiroki Matsukata, Tatsuo Umemiya
Malgré ce que peut laisser entendre son titre, Police contre syndicat du crime ne consiste pas en un simple affrontement entre flics et yakuzas. Tout au long de la première partie du film, Fukasaku montre l'entente plus que cordiale entre des individus qui se trouvent à priori des deux côtés opposés de la loi. Policiers, voyous et élus municipaux se retrouvent autour de bières et partagent les mêmes putes au bordel du coin mais l'arrivée d'un jeune policier, le lieutenant Kaida, nommé à la tête d'une brigade antigang va bouleversé l'équilibre fragile.
L'inspecteur Kuno est un ami proche du caïd local Kenji Hirotani qui gère un clan en attendant la libération de son chef Ohara. Leurs ennemis du clan Kawade bénéficient quant à eux du soutien de plusieurs politiciens, l'ensemble de la ville semblant baigner dans la corruption la plus totale. Le lieutenant Kaida souhaite voir disparaître cette hérésie mais au cours du film la corruption est peu à peu montrée sous la lumière d'un mal nécessaire. Les policiers qui semblaient corrompus, et souvent pires que les yakuzas, font en fait tout leur possible pour éviter une guerre des gangs sanglante qui sera déclenchée par la nouvelle volonté d'intégrité.
Le film navigue entre une violence brutale et un humour acide. Les scènes de meurtres sont souvent extrêmement sanglantes et la mise en scène dynamique de Fukasaku leur confère autant plus de force visuelle. Les relations entre les nombreux personnages sont traités sur le ton de l'ironie, donnant lieu à de nombreuses scènes hilarantes à l'image d'un des détectives qui n'a cesse de répéter qu'il faudrait plutôt s'occuper des communistes que des yakuzas pour sauver le Japon ou de la scène de la beuverie entre trois policiers et plusieurs membres du clan de Hitorani qui se termine en règlement de comptes.
L'inspecteur Kuno est un ami proche du caïd local Kenji Hirotani qui gère un clan en attendant la libération de son chef Ohara. Leurs ennemis du clan Kawade bénéficient quant à eux du soutien de plusieurs politiciens, l'ensemble de la ville semblant baigner dans la corruption la plus totale. Le lieutenant Kaida souhaite voir disparaître cette hérésie mais au cours du film la corruption est peu à peu montrée sous la lumière d'un mal nécessaire. Les policiers qui semblaient corrompus, et souvent pires que les yakuzas, font en fait tout leur possible pour éviter une guerre des gangs sanglante qui sera déclenchée par la nouvelle volonté d'intégrité.
Le film navigue entre une violence brutale et un humour acide. Les scènes de meurtres sont souvent extrêmement sanglantes et la mise en scène dynamique de Fukasaku leur confère autant plus de force visuelle. Les relations entre les nombreux personnages sont traités sur le ton de l'ironie, donnant lieu à de nombreuses scènes hilarantes à l'image d'un des détectives qui n'a cesse de répéter qu'il faudrait plutôt s'occuper des communistes que des yakuzas pour sauver le Japon ou de la scène de la beuverie entre trois policiers et plusieurs membres du clan de Hitorani qui se termine en règlement de comptes.