Play Time
Play Time
(1967)
Jacques Tati
Jacques Tati, Barbara Dennek
(1967)
Jacques Tati
Jacques Tati, Barbara Dennek
Alors que Monsieur Hulot se perd dans les labyrinthes bureaucratiques de bâtiments modernes où il a rendez vous avec un homme, une jeune touriste américaine découvre un Paris ultramoderne dans le cadre d'une visite guidée. A la recherche du Paris tel qu'elle se l'imaginait elle s'égare parfois de son groupe mais quelqu'un veille systématiquement à la ramener dans le droit chemin.
Si la première demi-heure du film prend son temps ce n'est au final que pour mieux mettre en place la succession de gags qui vont suivre que ce soit lors de la visite d'un salon de meubles destinés à séduire des acheteurs avides d'une modernité insipide ou de la scène hilarante (qui dure une heure) du restaurant chic dont la soirée d'ouverture tourne rapidement à la catastrophe sous l'impulsion de Hulot et d'une poignée de personnages anticonformistes.
Dans Play Time, Tati prend un malin plaisir à décrire une société hyper organisée et sans saveur dont Hulot va dérégler la mécanique prétendument bien huilée par une succession de gaffes et bien malgré lui. Il insuffle aussi à son film, tout comme il l'avait déjà fait dans Mon oncle, une nostalgie d'un monde auquel appartient Hulot. Une nostalgie véhiculée par la jeune américaine dont les rêves brisés d'un autre Paris se reflètent dans les vitres des bâtiments administratifs que se contentent de visiter les groupes de touristes comme les hommes d'affaires.
Si la première demi-heure du film prend son temps ce n'est au final que pour mieux mettre en place la succession de gags qui vont suivre que ce soit lors de la visite d'un salon de meubles destinés à séduire des acheteurs avides d'une modernité insipide ou de la scène hilarante (qui dure une heure) du restaurant chic dont la soirée d'ouverture tourne rapidement à la catastrophe sous l'impulsion de Hulot et d'une poignée de personnages anticonformistes.
Dans Play Time, Tati prend un malin plaisir à décrire une société hyper organisée et sans saveur dont Hulot va dérégler la mécanique prétendument bien huilée par une succession de gaffes et bien malgré lui. Il insuffle aussi à son film, tout comme il l'avait déjà fait dans Mon oncle, une nostalgie d'un monde auquel appartient Hulot. Une nostalgie véhiculée par la jeune américaine dont les rêves brisés d'un autre Paris se reflètent dans les vitres des bâtiments administratifs que se contentent de visiter les groupes de touristes comme les hommes d'affaires.