Frangins malgré eux

Publié le par the idiot

Step Brothers
(2008)
Adam McKay
Will Ferrell, John C. Reilly





            Sorti en France dans l'indifférence générale, fin 2008, Step Brothers réunit pourtant Will Ferrell et le réalisateur Adam McKay qui, ensemble, nous avaient déjà offert ce monument de crétinerie hilare qu'est Anchorman : The Legend of Ron Burgundy. Ici, Ferrell se retrouve avec son comparse John C. Reilly dans un ovni construit uniquement pour véhiculer son humour déjanté à travers de nombreuses scène toutes plus cons les unes que les autres, multipliant des situations improbables et développant un récit qui prend de moins en moins d'importance au fur et à mesure qu'il avance.
            Brennan et Dale sont deux glands ; l'un vit chez sa mère divorcée et l'autre chez son père veuf, passant leurs journées à trainer devant la télé du haut de leurs 40 balais. Un jour, leurs parents se remarient ensemble et ces deux abrutis se voient obligés de partager une chambre, le paradis dans lequel chacun vivait depuis sa naissance s'écroulant sous ses yeux. D'emblée, ils se détestent comme des enfants jaloux mais se trouveront peu à peu des ressemblances et deviendront meilleurs amis avant que leur relation ne repasse par d'autres hauts et bas.
            Il s'agit bien d'une production Apatow, mais dès que celui-ci se met au service de Will Ferrell toute sa dimension moralisatrice passe à la poubelle et laisse l'artiste s'appliquer à nous offrir ce qu'il sait faire le mieux ; un humour trash à base de prouts et de cul mal à propos, bon à faire ricaner le dentier de ta grand-mère. Step Brothers est une comédie jouissive, un pur prétexte à la connerie profonde qui met à mal toutes les conventions du genre.

Publié dans Cinéma

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M
eh bien si c'est aussi crétin que ça, ça va m'intéresser ;-)
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T
<br /> En tout cas, j'ai rarement vu plus absurde.<br /> <br /> <br />